J’évalue toujours par des commentaires les travaux formatifs des élèves (s’ils ne reçoivent pas de notes, je chiffre cependant leurs compétences sur 5 points pour mon guidage pédagogique). De plus, je reçois souvent les travaux à des rythmes variés (préférant un travail d’entraînement finalement fait à une absence de travail). Mais n’étant pas un garçon très organisé, il m’arrive parfois de perdre le compte de ce qui a été fait par les élèves…
Ayant le goût de responsabiliser les élèves, je leur demande donc de tenir eux-mêmes le relevé de l’état de leurs travaux. Pour cela, j’utilise désormais un dispositif assez simple et assez efficace : un formulaire Google Forms leur permettant de compléter régulièrement l’état de leurs travaux.
L’évaluation doit impliquer l’évalué et l’évaluateur (“It takes two to tango”), et elle gagne aussi à être différenciée selon l’état de finalisation du travail. Pour répondre à ces deux exigences, je reprends une stratégie de Tom Barrett (The 30% feedback) pour l’intégrer aux outils numériques d’écriture collaborative (notamment Google Documents) et pour créer un tableau de bord de l’enseignant (dans Google Drive et dans Google Classroom).
J’ai déjà exposé dans un billet (« Auto-évaluation des élèves via un formulaire« ) l’importance de l’auto-évaluation, et j’ai présenté un dispositif permettant de communiquer des évaluations aux élèves via un module de publipostage. Cette carte présente aussi ce dispositif (présentation à Ludovia #12).
Je viens d’améliorer un peu ce dispositif, en utilisant le module complémentaire Form Publisher disponible dans l’outil de formulaires Google Form.
L’intérêt est d’envoyer directement à chaque élève participant la synthèse de son auto-évaluation (document pdf), pour qu’il puisse en conserver une trace.
J’initie au second semestre de cette année scolaire 2014-2015 un projet de badges numériques ouverts dans le cours de philosophie. L’objectif est d’intensifier la motivation des élèves à travers la valorisation des compétences acquises. L’outil numérique utilisé permet en outre aux élèves de publier, s’ils le veulent, les badges de leurs compétences.
Comment transcire le développement descompétences des élèves ? Comment le visualer, l’expliciter et le suivre ?Comment aussi engager les élèves dans le suivi de leur progrès ? Voici quelques idées, allant du papier (« bons points » et fiches de relevés) aux badges numériques ouverts…
Par souci d’organisation professionnelle et pédagogique (mais aussi par un tropisme technophile personnel tenace…), j’explore diverses façons numériques de suivre les profils de compétences et les progressions des élèves.
Je vous propose ici un cahier des charges pour le choix de l’outil numérique et un dispositif avec l’application Podio.
Le suivi de la progression des compétences scolaires est très utile, tant pour l’enseignant que pour l’élève. Pour optimiser ce suivi et sa communication, je propose d’utiliser un tableur en ligne (Google Doc), qui permet de :
simplifier le suivi des compétences par l’enseignant, de manière flexible et adaptée ;
communiquer ce suivi aux élèves, par la publication des onglets (chaque élève reçoit l’url de sa fiche de suivi) ;
visualiser graphiquement les niveaux des compétences par des jauges actualisées (option d’affichage disponible dans Google Doc).
N.B. : à partir des même chiffres, on peut bien entendu afficher d’autres types de graphiques (histogrammes, courbes, etc.).
L’idée est d’envoyer une fois pour toute à chaque élève son url propre (pour les grands groupes, ce n’est sans doute pas très adapté) : chaque élève accéde seulement à son onglet (sous forme de page web) et le prof peut gérer tous les élèves depuis le même classeur du tableur.
Il serait sans doute aussi très important d’intégrer de l’interactivité, afin de permettre à chaque élève de commenter ses évaluations. Une solution (un peu plus longue à mettre en place) serait la suivante :
créer un tableur par élève (avec éventuellement des onglets pour différentes évaluations) ;
donner à chaque élève le droit de commenter les cellules, ou le droit d’éditer (d’écrire) dans les cellules « remarques » (en protégeant cependant les autres cellules).
Dans cet enregistrement, je propose un bref descriptif de ce dispositif, dans sa version initiale :
Ce dispositif est encore en phase d’essai auprès de quelques élèves. Il est destiné à être amélioré, — avec vos remarques.